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dimanche 30 juillet 2023
Bonne année 2023 en retard
Le mot janvier vient du latin Januarius, en l’honneur du dieu romain Janus, le dieu des portes, des commencements et des fins. Lié au passage du temps. Il est représenté dans la mythologie latine par un visage à deux faces (bifron), une face tournée vers le passé et l’autre vers l’avenir, l’une regardant devant, l’autre derrière. En ce qui nous concerne, il chevauche 2022, qui a pris fin il y a quelques jours, et 2023 qui ouvre ses portes. Ce n’est pas pour rien qu’on dit de Janus qu’il est le dieu des portes. Il en ferme une et en ouvre une autre.
Afin de trouver des informations
sur ce sujet, je suis allée chercher dans ma bibliothèque du sous-sol mon
Dictionnaire des symboles. Quelle surprise j’ai eue en ouvrant la première
page. Il y avait, écrits à la main, des vœux de la part de l’une de mes grandes
amies, des vœux qui soulignaient notre amitié, si touchants que j’en ai eu les
larmes aux yeux.
Je ne m’en rappelais pas, mais
c’est elle qui m’avait offert ce livre en 1986, à l’occasion de mon
anniversaire. Par hasard, c’était son anniversaire à elle ce jour-là. Je lui ai
téléphoné et je lui ai lu ce qu’elle m’avait écrit en 1986. Bien que mon amie
se soit éloignée de moi d’une certaine manière, car sa mémoire lui joue des
tours dit-elle, l’essence de notre amitié s’est révélée dans cet événement
tellement significatif. Nous avons ri et pleuré ensemble au téléphone.
Plus que jamais, le passage du temps
était pourtant évident. On ne se doutait pas en 1986 et même avant, lorsque
nous nous sommes connues, (cette amitié a plus de 50 ans) qu’un jour les choses
changeraient, que nous ne serions plus les mêmes. Heureusement, l’essentiel, ce
qui se passe au niveau du cœur, est resté bien vivant et est encore présent
aujourd’hui. Les liens qui viennent du cœur et traversent le temps sont
éternels, j’en suis sûre maintenant.
C’est ce que janvier m’a apporté
cette année. Et c’est ce que je vous souhaite pour cette année.