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mardi 20 novembre 2018

On se calme, on bouge, on rit!


On se calme, on bouge, on rit!

Le stress, qu’il soit provoqué par des facteurs externes ou qu’il se joue à l’intérieur de nous-mêmes, déclenche une réaction de lutte ou de fuite. Celle-ci serait nécessaire si nous étions physiquement face à un danger réel.
Cette activité se déroule dans l’amygdale, le centre de l’émotion, situé dans le cerveau. Sur son ordre, les glandes surrénales sécrètent les hormones du stress : cortisol et adrénaline. S’il n’y a pas de véritable danger, ces hormones circulent dans l’organisme sous différente formes, et risquent, entre autres, d’affecter le système immunitaire.
Mais l’amygdale peut aussi avoir d’autres effets si on lui en donne la possibilité. Par exemple, le calme et la relaxation activent sa production
-d’endorphines (antalgiques naturels qui diminuent la douleur)
-de sérotonine (antidépresseur par excellence)
-de dopamine (hormones du plaisir)
Le calme, en passant par les surrénales, favorise la diminution des hormones du stress et permet une détente physique.
Il y a d’autres manières qui permettent d’arriver à ce résultat : l’exercice, le mouvement, la méditation, ce qui donne le sentiment d’être aimé et même les larmes. Ah ! J’oubliais le rire.
Tout le monde connaît l’histoire de Norman Cousins, cet homme qui s’est guéri (avec l’aide de son médecin) d’une spondylarthrite ankylosante en regardant des films comiques et en prenant des doses massives de vitamine C. Son expérience confirme les bienfaits du rire pour diminuer la douleur. Dans le livre qu’il a écrit pour raconter son histoire, La volonté de guérir, voici ce qu’il dit :
Je découvris avec joie que 10 minutes d’un bon gros rire avaient un effet anesthésiant, calmaient mes douleurs et me donnaient au moins deux heures de sommeil.
La vie moderne apporte son lot de stress et bien sûr, dans bien des cas, les choses sont loin d’être aussi simples, mais on peut certainement améliorer son sort en intégrant dans notre vie calme, mouvement, rire et sourire, cela afin d’augmenter en nous les hormones qui soutiennent notre bien-être.
Donc, on se calme,  on bouge, on rit !
Norman Cousins, La volonté de guérir, Éditions du Seuil, 1979

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   Denise Nadeau