À Pâques, lors
d’une rencontre familiale, je me suis retrouvée, à un moment donné, assise avec
quatre de mes belles-sœurs. Je ne sais plus comment nous en sommes arrivées à
parler de nos rêves. L’une d’entre elles m’a demandé si j’écrivais encore les
miens. Oui, bien sûr, je les note depuis de nombreuses années. Cette pratique a
évolué avec le temps mais elle est toujours aussi importante. Mes belles-sœurs
se sont montrées intéressées par le sujet et m’ont suggéré d’en faire l’objet
d’un article dans mon blogue. Voici donc l’histoire d’un tout petit rêve qui
aurait fort bien pu passer inaperçu mais qui a donné des résultats tout à fait
inattendus.
Rêve. Mai 2012. J’étais avec quelques personnes, je ne sais trop qui, je ne sais trop
où, et l’une de ces personnes me suggérait d’écrire un haïku plutôt qu’un texte
suivi. Je répondais que c’était une bonne idée et qu’elle devrait plaire aux
jeunes à qui le texte en question était destiné.
Mon deuxième
roman-jeunesse, La fille des pour
toujours, était sorti en mars. Il y avait donc des «jeunes» dans le décor,
sans compter mes enfants auxquels le rêve faisait peut-être allusion.
Malgré ces
pistes et bien que le soir même et les semaines suivantes j’aie écrit quelques
haïkus, je n’ai pas vraiment donné suite à ce rêve. En fait, il est resté là,
en suspens, noté dans mon journal, mais sans plus, jusqu’à ce que j’ouvre ma
page Facebook fin novembre. Mon rêve m’est alors revenu en mémoire. J’ai
commencé à composer d’autres haïkus que je publiais sur ma page auteure et que
je partageais ensuite sur ma page personnelle. J’avais espoir d’attirer des
jeunes sur cette dernière page qui était consacrée essentiellement à la
promotion de mon roman-jeunesse.
Ça n’a pas
marché du tout. Les jeunes n’étaient pas au rendez-vous. Par contre, j’ai
vraiment pris plaisir à concocter ces haïkus. Je me sentais vivante, joyeuse,
en les créant et je n’avais pas envie d’arrêter. J’ai donc continué à en fabriquer.
En 2013, j’en
avais une grande quantité. Je les ai rassemblés et j’en ai fait un recueil que
j’ai complété avec d’autres poèmes que j’avais déjà et que j’ai retravaillés. Puis
j’ai décidé de donner une forme encore plus achevée à mon projet : je publierais
moi-même ces haïkus. Le processus est en marche et ce recueil, issu du rêve que
j’ai fait en 2012, devrait voir le jour cet été. J’ignore s’il plaira aux
jeunes mais d’ores et déjà, il me plaît beaucoup à moi. J’en suis d’ailleurs
venue à penser que les jeunes de mon rêve, c’était peut-être la jeune en moi,
cette partie de moi qui a plein d’idées et se lance volontiers dans de nouveaux
projets sans se soucier de son âge.
C'est un beau projet. Bravo!
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est un beau projet! Merci!
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