Visite aux
Mosaïcultures du Jardin botanique de Montréal. J'ai été vivement impressionnée
par les oeuvres qui y étaient présentées. L’Homme qui plantait des arbres, un
hommage à Frédéric Back pour son film d'animation qui porte le même titre et
qui a été lui-même inspiré par une nouvelle de Jean Giono; La Terre
Mère, cette passerelle du vivant, matrice qui nous contient tous et
qu'il faut s'abstenir de piller afin qu'elle puisse nous nourrir encore
longtemps; Les esprits de la forêt, et plusieurs, plusieurs autres. J’ai pensé
à Gilles Vigneault, à sa chanson J’ai
planté un chêne.
À mon tour, j'ai voulu m'inscrire dans ce grand choeur créatif en y
ajoutant les quelques lignes qui se trouvent au bas de ce texte. Lorsque je
prends place dans la chaîne de créations dont nous sommes des maillons, - car
j'en suis persuadée, nous sommes tous créateurs – mes mots germent et
s’enracinent dans la terre, mon texte est organique et permet à l'oeuvre qui me
ressemble de se déployer.
Je cherche une image pour illustrer la patience que demande cette quête
ou plutôt cette écoute, cette présence à la terre. Je n'ai trouvé qu'un arbre,
ses racines qui s'enfouissent au coeur de l'humain.
La Terre Mère Mosaïcultures de Montréal |
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